Nassimah Dindar a raison. Ce matin, la presse parle plus de la forme que du fond des événements qui ont marqué l'assemblée plénière du Conseil général qui avait pour principal ordre du jour, le vote du budget primitif. Et comment peut-il en être autrement quand des élus de la République se donnent ainsi en spectacle. Le débat en fait avait commencé, il y a une dizaine de jours. L'opposition, très critique à l'encontre de la présidence, appelait la patronne du Département à recevoir les ex-salariés de l'Arast qui campent depuis quelque temps déjà devant le palais de La Source.
Hier matin, Objectif Réunion et son président Stéphane Fouassin ont donné rendez-vous tôt à la presse devant les grilles du palais de La Source. L'objectif était de permettre aux ex-salariés de l'Arast d'assister aux discussions sur le budget primitif. A force d'insister, l'opposition est parvenue à faire ouvrir les grilles. Mais, il y a eu des échauffourées entre manifestants et vigiles, des insultes et des coups ont été échangés.
A l'intérieur, autour de Nassimah Dindar, la majorité mettait une dernière touche à sa riposte. Sous le regard de trois ex-salariées de l'Arast, la présidente ouvrait la séance dans une fausse ambiance de cordialité. La motion présentée par l'opposition, avait été votée et envoyée en commission. Béatrice Sigismeau et Hermann Rifosta étaient intervenus pour Objectif Réunion.
Nassimah Dindar a alors pris la parole pour dire "combien la situation des personnes handicapées, des personnes âgées et des précaires, étaient dramatiques. Et que le Conseil général devait chaque jour répondre à l'urgence". Puis, Ibrahim Dindar est intervenu à son tour.
Si sur le fond, le vice-président du Département a "remis une couche" sur l'implication de l'actuelle opposition dans la mauvaise gestion de l'Arast, et sur ce point il a raison, sur la forme, Ibrahim Dindar a été excessif. Trop excessif. Irrespectueux. Insultant. Jusqu'à dire à dire à Daniel Gonthier : "a ou, a lé prend un calmant, a lé assise".
A cet instant, l'opposition accusait le coup. Elle a quitté l'hémicycle parce l'assemblée a voté à main levée le report de la discussion sur le dossier Arast. Fin du énième round sur l'Arast. Objectif Réunion était "groggy", la majorité l'emportait par forfait. Dehors, les salariées de l'Arast bloquaient la route.
A l'intérieur de l'hémicycle, le calme était revenu, l'examen du budget primitif 2012 pouvait commencer. Enfin...
Hier matin, Objectif Réunion et son président Stéphane Fouassin ont donné rendez-vous tôt à la presse devant les grilles du palais de La Source. L'objectif était de permettre aux ex-salariés de l'Arast d'assister aux discussions sur le budget primitif. A force d'insister, l'opposition est parvenue à faire ouvrir les grilles. Mais, il y a eu des échauffourées entre manifestants et vigiles, des insultes et des coups ont été échangés.
A l'intérieur, autour de Nassimah Dindar, la majorité mettait une dernière touche à sa riposte. Sous le regard de trois ex-salariées de l'Arast, la présidente ouvrait la séance dans une fausse ambiance de cordialité. La motion présentée par l'opposition, avait été votée et envoyée en commission. Béatrice Sigismeau et Hermann Rifosta étaient intervenus pour Objectif Réunion.
Nassimah Dindar a alors pris la parole pour dire "combien la situation des personnes handicapées, des personnes âgées et des précaires, étaient dramatiques. Et que le Conseil général devait chaque jour répondre à l'urgence". Puis, Ibrahim Dindar est intervenu à son tour.
Si sur le fond, le vice-président du Département a "remis une couche" sur l'implication de l'actuelle opposition dans la mauvaise gestion de l'Arast, et sur ce point il a raison, sur la forme, Ibrahim Dindar a été excessif. Trop excessif. Irrespectueux. Insultant. Jusqu'à dire à dire à Daniel Gonthier : "a ou, a lé prend un calmant, a lé assise".
A cet instant, l'opposition accusait le coup. Elle a quitté l'hémicycle parce l'assemblée a voté à main levée le report de la discussion sur le dossier Arast. Fin du énième round sur l'Arast. Objectif Réunion était "groggy", la majorité l'emportait par forfait. Dehors, les salariées de l'Arast bloquaient la route.
A l'intérieur de l'hémicycle, le calme était revenu, l'examen du budget primitif 2012 pouvait commencer. Enfin...











